Agence Bertrand Paulet - paysage / Guliverdesign - scénographie / anamnesia - multimédia / C&E Ingénierie - structure / Tribu – environnement/ igrec ingenerie – fluides, vrd et économie générale
Communauté de communes de la Haute-Saintonge
Lauréat concours, mission complète de maîtrise d’œuvre / SHON : 730 m² et 10 ha d’aménagement - Montant des travaux : 3 453 000€ HT
Le parc des labyrinthes s’inscrit dans une stratégie territoriale qui en fait un équipement au rayon-nement départemental et régional. Le projet s’installe à proximité du lac Baron-Desqueroux et s’inscrit dans la pinède qui l’entoure, d’échelle régionale tournée vers le parc des labyrinthes il propose aussi l’articulation des usages à l’échelle locale ouvert aux promeneurs et aux habitués du lac.
La maison du parc est un moment en surplomb, belvédère à la fois sur le lac et le parc, une architecture paysage qui articule les différents niveaux du lieu et du projet. En partie haute elle accueille la billetterie du parc, un espace d’information touristique, une boutique, un espace d’interprétation. En partie basse sont installées les salles d’animations et un espace de convivialité qui bénéficient de prolongements extérieurs, ainsi qu’un large espace couvert inspiré des balets de l’architecture vernaculaire.
La maison du parc relève du parcours qui mène les visiteurs du paysage ouvert à celui refermé des labyrinthes. Elle est la clé d’un itinéraire qui embrasse tous les points de vue à prendre sur le site. Un chemin dans la pinède s’élève lentement et devient une pre¬mière passerelle laissant découvrir le labyrinthe land art avant d’entrée dans la maison et de découvrir le point de vue en belvédère sur le parc. Le volume de l’accueil continu le mouvement de la passerelle, il monte vers le soleil du matin et s’ouvre vers les pins. Le visiteur arrive dans la salle d’interprétation puis en ressort par une autre passerelle « sous douane » vers les laby¬rinthes, qui lentement entre ans la pinède.
La maison du parc est aussi la rencontre d’un long volume plié en bois, partiellement surélevé et léger, avec un volume simple en pierre qui articule la cour tournée vers le Sud. Les deux passerelles extérieures servent à délimiter une cour, un lieu apaisé où se trouve les terrasses à la fois tournées aux Sud et regardant l’étang. Cet espace, à la foi aérien et terrien, qui offre des échappées visuelles vers le lac et le parc éveillera l’attention des promeneurs, automobilistes et futurs usagers et les invitera à la halte ou à la visite.